giovedì 31 ottobre 2019

Una collaborazione internazionale con Belcanto Italiano per La Traviata di Verdi - Cremona, 4 novembre 2019

4 novembre 2019, ore 21: va in scena a Cremona "La Traviata" di Giuseppe Verdi. 

L'allestimento, a cura di Belcanto Italiano, è concepito per ridare a Verdi la sua autentica voce in un originale equilibrio tra parti vocali e attorialità, seguendo un discorso stilistico fedele all'epoca in cui il Maestro Verdi ha dato vita ai suoi capolavori.

Il cast sottolinea la collaborazione internazionale degna di una realtà di ampio respiro: un'appassionante e italianissima Violetta Valery, interpretata da Astrea Amaduzzi, eccellente belcantista. Alfredo Germont è Xiaoyue Sun, tenore lirico proveniente dalla Cina. Giorgio Germont è Vladimír Chmelo, un baritono dal timbro brunito e bella presenza scenica che ha calcato anche le scene del Metropolitan.



A chiudere il cast Annalisa Cappelleri (Flora), Eleonora Pintus (Annina), Martin Bareš, (Gastone) proveniente dalla Repubblica Ceca e infine Bruno Rinaldi, (Dottor Grenville). 

La direzione musicale è affidata al M° Mattia Peli, che, come raffinato pianista, accompagnerà tutta l'opera.

La regia, i costumi e le scene sono a cura della Compagnia Lirica Internazionale di Belcanto Italiano.

La Compagnia Lirica Internazionale di Belcanto Italiano nasce con il duplice scopo di riportare musica e compositore al centro delle rappresentazioni liriche, in modo da donare al pubblico l'emozione unica di un grande capolavoro; e poi con l'intento di unire professionisti, studenti e anche semplici appassionati dell'opera nella collaborazione per allestimenti autentici e per questo davvero straordinari.

La messa in scena della Compagnia Lirica Internazionale di Belcanto Italiano,  fin dall'Overture, realizzata come fosse un "quadro vivente", trasporta il pubblico, con magia teatrale, nella cultura Parigina della metà del 1800, in una magistrale fusione tra emozione e musica.

Il Soprano Astrea Amaduzzi nel ruolo di Violetta Valery

Il tour della Compagnia Lirica Internazionale di Belcanto Italiano, proseguirà poi con altre straordinarie opere in Francia e in Repubblica Ceca.

L'ingresso è a offerta libera, per informazioni ulteriori o prenotazioni contattare il numero 3475853253



venerdì 25 ottobre 2019

Les aigus dans le chant lyrique: l'importance du passage entre les registres - vidéo de la professeure Astrea Amaduzzi avec sous-titres français


Le professeur Astrea Amaduzzi explique
la différence entre un son ouvert et couvert
et le passage entre les registres vers les notes aiguës

vidéo avec sous-titres français 



(Transcription en français par le professeur Carolina Barone)

"Bonjour chers amis. Je ressens le besoin de communiquer avec vous à travers cette vidéo pour clarifier une question plutôt épineuse et controversée, celle du passage entre les registres.

Or le passage est un mécanisme naturel dans lequel la voix est accompagnée et conduite d'une certaine manière et finalement on peut monter ou descendre selon le point dans lequel on se trouve.

Il faut préciser que les voix féminines ont 2 passage de régistre et les voix masculines en ont un seul. Or, il faut faire le passage de registre d'une certaine manière  car il faut aider la nature surtout dans le chant lyrique parce que chanter lyriquement n'est pas la même chose que parler. Je ne sais pas si beaucoup entre vous ont entendu parler de sons « ouverts et couverts ».

Voilà, quand Gigli par exemple témoignait que son professeur Agnese Bonucci lui conseillait de « fermer au FA » pour passer ensuite à la voix de tête donc à la gamme des aigüs, il ne comprenait pas de quoi elle parlait.

Je dirais que l'a vraiment bien expliqué le grand Carlo Bergonzi qui parmi tous les ténors dont on a des témoignages directes à travers des vidéos a été celui qui l'a bien expliqué en faisant entendre de façon pratique qu'est-ce qu'un son « couvert » autour de la zone du passage.


Alors, maintenant je vous fais écouter une gamme de sol majeur qui comprend les sons de mki bémol, mi, fa et fa dièse qui sont les sons typiques du passage entre les régistres. Et je vous fais écouter comment ces sons soient chantés de façon « couverte ou raccolta ».


Notez bien que l'école italienne n'utilise jamais le mot «chiuso » sauf dans des rares cas qui, peut-être, expliquent mal ; or, « chiudi al FA » selon moi n'explique pas bien ce qui est très bien expliqué avec « raccogliere ». Je vous fais donc entendre (exemple)

Or, je ne sais pas si vous avez remarqué que j'ai maintenu une certaine position vocale qui est effectivement « raccolta » et n'est pas ouverte mais couverte. Le son couvert è ainsi nommé parce qu'il donne une sensation de son plus ombragé,  ambré, une couleur un peu plus sombre, couverte. Et vous verrez qu'immédiatelent après le FA dièse j'ai la tendance à ouvrir en lâchant la mâchoire. Voilà, ceci est un système fonctionnel ecceptionnel car si l'on monte ainsi en passant les registres la voix ne se fatigue et ne se bloque pas.

Par contre il existe , pour ainsi dire, un autre système d'une valeur douteuse qui ouvre les sons au passage. Qu'est-ce qui se passe  en ouvrant les sons : on va vers le A, (le A è la voyelle la plus ouverte) , et la langue exerce une certaine tension sur le larynx et ce dernier tend à se bloquer là où au contraire il doit pouvoir bouger. Et maintenat je vous fais entendre qu'est-ce qui se passe en ouvrant les sons au passage entre les registres.

On monte quand même me je vous assure qu'on a une certaine sensation de fatigue et chanter, chanter et chanter beaucoup avec ce système ouvert à long terme use beaucoup la voix et la rend aussi opaque et un autre effet néfaste c'est que sur le champ de bataille, c'est-à-dire le théâtre, ce type d'émission se révèle être un peu ternie et un peu en arrière donc on a la tendance à pousser pour compenser le fait que la voix ne porte pas et donc la conséquence directe sera un son opaque, poussé et qui donnera un résultat douteux. Disons que les non-experts du secteur reconnaîtront ce son comme lyrique mais une oreille attentive s'apercevra que ce passage entre les régistres n'a pas été fait dans les règles de l'art.

Donc (exemple)

Celui-ci est vraiment le système de l'école du « sourire » typique d'une partie des sopranos légers, héritière directe de l'école des castrats et c'est un système sans doute, mais pas partagé par Gigli, Bergonzi, Freni, Pavarotti et partagé non plus par Galliano Masini.

Nous avons des témoignages directes, il n'était pas partagé par Aureliano Petile, or ce sont tous des noms importants qui ne partageaient pas le son ouvert au passage entre les régistres.
Donc on peut dire que si tous ces grands chanteurs d'une grande valeur qui n'avaient pas du tout des problèmes techniques disaient de NE PAS OUVRIR au passage ils avaient sûrement une bonne raison.

Je vous fais entendre toujours sur une gamme de sol majeur (exemple)

Maintenant je vous fais entendre la même chose sur une gamme de LA (exemple)

Mi, fa, fa dièse, sol, sol dièse et la ce sont tous des sons qui sont donc automatiquement placés en utilisant ce système (exemple)

Je vous le fais entendre sur re majeur (exemple)

Gérer un son ouvert c'est vraiment très difficile, très fatiguant et peu avantageux d'un point de vue sonore. C'est pour cette raison au passage que je vous conseille vivement de penser à un son plus et vertical. Le passage entre les registres moi personellement je le prépare à partir du DO. Pensez , pensez que ça c'est DO,RE,MI,FA,SOL (exemple) du DO (exemple)

Donc la position s'ouvre beaucoup, progressivement à partir du DO mais dans le sens vertical et successivement après le SOL on ouvre vraiment beaucoup même dans le sens horizontal mais jamais vers un A très coincée parce que (exemple)

O et non pas A parce qu'aller vers le A c'est vraiment épuisant (esempio)

Le son vers le A devient coincé, le larynx fatigue et il faut vraiment pousser beaucoup, se fatiguer baeucoup et faire du mal à son instrument en ouvrant ainsi les sons.

Je vous dis au revoir et je vous souhaite un bel été"


Bienvenue dans le Blog officiel de l'Académie Nationale de Bel canto Italien,
qui est une école d’excellence pour le chant lyrique dans le monde.
Belcanto Italiano organise des masterclasses ponctuelles en Italie, France et en République Tchèque. Pour info et renseignements (Tel/WhatsApp):
(+39) 347.58.53.253 -- 00 33 6 86 11 72 78


sabato 12 ottobre 2019

Consigli vocali del grande baritono Mattia Battistini, storico esponente del Bel Canto italiano

"NEQUE NATURA SINE ARTE SUFFICIT"

Il celebre baritono del bel canto italiano Mattia Battistini seduto al pianoforte
Nel novembre dell'anno 1922, apparve sulla celebre rivista "LYRICA" un breve quanto importante trafiletto scritto dal grande baritono italiano Mattia Battistini in cui vengono sottolineati - come consigli ai giovani - alcuni principi fondamentali per una concreta longevità del proprio organo vocale: l'importanza di preparare mentalmente il suono vocale già comprensivo di intonazione, intensità e colore (medesimo insegnamento del grande collega baritono Antonio Cotogni), la gestione perfetta della respirazione e la conseguente realizzazione di un canto "sul fiato" che consenta alla voce di uscire sempre libera.
Da ultimo, ma non meno importante: tutto questo si può ottenere solo comprendendo ed accettando il principio latino "Neque natura sine arte sufficit" (La natura non è sufficiente senza l'arte), vale a dire che bisogna studiare per diventare dei cantanti professionisti: chi vive di sola natura non riuscirà a conservare negli anni la propria voce e in molti casi finirà per rovinarsela del tutto. Questa nota frase latina dovrebbe essere, a livello pratico, il "motto" di tutti coloro che possono veramente dimostrare con la propria arte di fare 'bel canto italiano', come giustamente dice qui il celebre baritono romano. La sua carriera durò moltissimo, avendo debuttato nella "Favorita" di Donizetti al Teatro Argentina di Roma nel dicembre del 1878 e chiudendo nel 1927, un anno prima della sua scomparsa: ben 48 anni di canto dall'Italia al mondo: in Sud America, in Spagna, a Londra, Vienna, Parigi, Budapest e a San Pietroburgo.
Ecco l'articoletto di Battistini, apparso in francese (a cui facciamo seguire la traduzione in italiano e in inglese), sul quale invitiamo tutti a riflettere! 



LA CRISE DU CHANT

La crise du chant a plusieurs causes, en dehors de celles dépendant d'une décadence de constitution physique.
Pour ma part, je suis convaincu que l'enseignement du chant, tel qu'il est professé dans nos Conservatoires et dans nos écoles privées, est arbitraire et fantaisiste.
J'estime qu'il faut le considérer sous trois aspects : 1° Enseignement technique et formation physiologique de la voix; 2° Enseignement musical; 3° Culture générale.
Il arrive fréquemment que des chanteurs doués d'une tre belle voix aient une carrière éphémère, cela, 90 fois sur 100, du fait que leur culture musicale est incomplète. Ills interprètent des oeuvres sans avoir aucune notion précise de la théorie musicale, ne comprennent pas le sens de ce qu'ils chantent et, par conséquent, sont incapables de transmettre les sensations que le sons devraient produire.
Le travail intellectuel a une importance extraordinaire sur le mécanisme vocal. Lorsqu'un artiste chante, il doit avor chaque son dans son oreille avant de l'émettre, avec sa justesse, son intensité et sa couleur, afin qu'il n'ait plus qu'à répéter la note telle qu'il l'a déjà réalisée dans son cerveau.
La respiration dans le chant est une fonction essentielle. Savoir contracter légèrement les muscles qui interviennent dans la tension des cordes vocales, mais savoir les contracter le moins possible, quelles que soient la durée et l'intensité des notes diverses, afin que leur vibration reste libre, distribuer savamment le souffle dans la formation des sons, afin d'atforts, voilà ce qu'il est indispensable que les jeunes chanteurs apprennent, s'ils veulent bien chanter et conserver leur voix.
Tout l'histoire des grands artistes, de Rubini à Gayarré, à Masini, à Tamagno, à Cotogni, à la Patti et à Caruso, n'est que la preuve de ce que j'avance. Il n'y a aucun de ceux que je viens de nommer qui, à l'éducation et à la formation de son propre organe vocal et à la culture musicale, n'ait consacré des années. Je voudrais que nos jeunes artistes, auxquels est confié comme une patrimoine glorieux la tradition du bel canto italiano, se rendissent compte de cette vérité exprimée par le poète latin : "Neque natura sine arte sufficit ".
Qu'ils n'oublient jamais que le don naturel et précieux de la voix est un capital destiné à une rapide décadence, s'il n'est soutenu par la possession d'une technique sûre et d'une complète éducation musicale, fruits de longues et sayantes études.

Mattia Battistini

LYRICA, novembre 1922

LA CRISI DEL CANTO

Mattia Battistini: « La crisi del canto è dovuta a diverse ragioni, oltre a quelle legate ad una certa decadenza fisica. Per quanto mi riguarda, sono convinto che l'insegnamento del canto, cosi' com'é praticatonei nostri Conservatori e nelle nostre scuole private , sia arbitrario e fantasioso.
Ritengo che bisogna vedere il canto prendendo in considerazione questi tre punti: 1) insegnamento tecnico e formazione fisiologica della voce; 2) Insegnamento musicale; 3) Cultura generale.
Succede spesso che dei cantanti dotati di una voce molto bella facciano una carriera effimera, e ciò 90 volte su 100, perché la loro cultura musicale è incompleta. Interpretano le opere senza avere alcuna nozione precisa della teoria musicale, non capiscono il senso di ciò che cantano e, di conseguenza, sono incapaci di trasmettere le sensazioni che i suoni dovrebbero produrre.
Il lavoro intellettuale ha una grandissima importanza sul meccanismo vocale. Quando un artista canta, deve avere ogni suono nel suo orecchio prima di emetterlo, insieme all'intonazione, l'intensità e il colore, in modo che non debba più ripetere la nota che ha già realizzato nel suo cervello.
La respirazione nel canto riveste un ruolo essenziale. Saper contrarre leggermente i muscoli che intervengono nella tensione delle corde vocali, ma saperli contrarre il meno possibile, qualunque sia la durata e l'intensità delle differenti note, in modo che la loro vibrazione resti libera, distribuire il fiato nella formazione dei suoni per ottenere il massimo effetto col minimo sforzo, ecco ciò che è indispensabile che i giovani cantanti imparino, se vogliono cantare bene e conservare la loro voce.
Tutta la storia dei grandi artisti, da Rubini a Gayarré, a Masini, a Tamagno, a Cotogni, alla Patti e a Caruso non è  che la prova di ciò che affermo. Non c'è nessuno tra quelli che ho appena citato che all'educazione e alla formazione del proprio organo vocale e alla cultura musicale non abbia consacrato degli anni.
Vorrei che i nostri giovani artisti, ai quali è affidato come un patrimonio glorioso la tradizione del bel canto italiano, si rendessero conto di questa verità espressa dal poeta latino: "Neque natura sine arte sufficit" (Non è sufficiente la natura senza l'arte).
Che non dimentichino mai che  il dono naturale e prezioso della voce è un capitale destinato ad una rapida decadenza, se non è sostenuto dal possesso di una tecnica sicura e di un'educazione musicale completa, frutto di studi lunghi e sapienti. »

[trad. it., dal francese, di Carolina Barone]

"ETUDES TECHNIQUES - La crise du chant" (Mattia Battistini) - LYRICA, novembre 1922

THE DECLINE OF SINGING

Mattia Battistini: « The decline of singing has several causes, beyond those related to a decay in physical constitution. I am convinced that the teaching of singing as it is done in our conservatories and private schools is arbitrary and shallow. I feel it must be considered in the following three ways: (1) Technical instruction and physiological training; (2) Musical instruction; (3) General culture.
It frequently occurs that singers gifted with a very beautiful voice have only a short career, because (in ninety out of a hundred cases) their general education is incomplete. They perform works without having any notion of musical theory, any understanding of the meaning of what they are singing, and, consequently, are incapable of communicating the feelings the sounds should produce.
Intellectual concentration has an extraordinary influence on the vocal mechanism. When an artist sings, he must hear every sound in his mind's ear before emitting it, on pitch and at the right volume and with the right color, so that he has only to repeat the note already produced in his head.
Breathing is an essential function when singing. Knowing how to lightly contract the muscles involved in the tension of the vocal cords, and to contract them as little as possible, whatever the lenght and volume of the various notes, in order to keep them vibrating freely; and to distribute the breath intelligently when forming sounds in order to attain the greatest effect with the least amount of effort–that is what young singers must learn if they wish to sing well and preserve their voice.
The entire history of great artists, from Rubini to Gayarre, Masini, Tamagno, Cotogni, Patti, and Caruso, serves as proof of what I am saying. There is not one of those singers just named who did not devote years to musical education and the training of the vocal organ. I would like our young artists, who are the heirs of a glorious heritage, the tradition of Italian bel canto, to realize the truth of the quote from the Latin poet: "Neque natura sine arte sufficit". May they never forget that the natural and precious gift of a voice is a capital destined to rapid decline if not sustained by the possession of a sure technique and a complete musical education, the fruits of long and intensive study. »

(Quoted in : Jacques Chuilon - "Mattia Battistini, King of Baritones and Baritone of Kings" - The Scarecrow Press, 2009 - English translation of the French work "Battistini, le dernier divo", published in 1996)